Comme l'année passée pour Gacé, félicitation à MERU pour son premier enduro. Notre discipline, on le sait, subit les attaques incessantes de ces pseudo écologistes, on imagine donc aisément la difficulté que peut représenter l'organisation  et la mise en place d'une épreuve de "sport motorisé vert" comme la notre.  Encore une fois bravo donc à ceux qui ouvrent de nouvelles voies alors qu'il est déjà si difficile de maintenir ouvertes celles existantes.

L'enduro se trouvant à près de 3h de route, une fois n'est pas coutume, il m'a fallu m'organiser pour dormir sur place et cela m'a était permis grâce à mon "topain" Jérome MOREL (patron de la très connue Sté de décoration d'intérieur DECORITEX à CAEN) qui m'a gracieusement fourni un camion de sa société, que dis je un autobus dont la consommation s'apparente celle à une JEEP Américaine d'après guerre.

Le soir grâce à Anthony j'ai été recueilli par une tribue de joyeux campeurs bien habitués à l'exercice et dont l'accueil a été digne d'un camping 5 étoiles, saucisses et viande à volonté cuite au barbeuc s'il vous plaît, bref le grand luxe pour un gars qui s'attendait à finir sa soirée autour d'un rechaud à gaz et d'une casserole de farfales à la bolo en conserve précuite du matin ! Merci encore à eux et à Anthony pour leur accueil et leur gentillesse.

La nuit dans le camion s'est relativement bien déroulée, même si mon duvet sarcofage est déjà en vente sur "leboncoin", car je suis le seul à avoir eu froid, malgré mes sous vêtements chauds qui n'ont rien à envier au costume de Batman et cela en plus d'être bloqué comme une saucisse de Strasbourg dans un hot dog à chaque fois que j'ai voulu me retourner. En clair suis pas prêt de redormir dans cette m....

Le matin départ 8h58, levé 7h30, petit déjeuner avec tout le monde sous un ciel plutôt clément et une température agréable (je me demande encore ce qu'il s'est passé dans ce put... de camion pour être le seul à avoir eu froid alors que d'autres ont dormi dans des "QUECHUA 2 secondes"). 8h15  je vais déposer mon bidon au CH1 juste à coté, 8h25 habillage, la tête un peu dans cul :

8h40 départ vers le parc, 8h45 retour au camion j'ai oublié ma GoPro, 8h48 départ vers le parc qui se trouve plus loin ... trop loin il faut que j'active pour arriver à l'heure au départ et là je commence à sentir mes talons qui frottent et s'échauffent dans mes bottes. 8h52 sortie du parc, 8h55 OUF je suis au départ !!!

La liaison ne dure pas très avant que nous arrivions dans la 1ère spéciale, occasion pour moi de bien partir et alors que je me sens plutôt à l'aise et rapide, excès de confiance ou ai-je tardé à ré accélérer, me voilà au tas à mordre la poussière. La spéciale était très longue, très étroite et tortueuse, sans compter les banderoles arrachées qui font parfois douter de la bonne trajectoire à prendre, offrant ça et là une ou deux coupes qui permettent de compenser l'hésitation engendrée. En sortie pas de temps affichés et donc difficile de savoir où l'on en est, et les mains sont un peu tétanisées.

Ensuite les chemins roulant s'enchaînent exception faite de petits passages en foret sympas et d'une petite portion dans la craie qui offre un peu de distraction.

Arrivé à la spéciale 2, on attaque la partie vraiment sympa, avec un peu de franchissement de rondins (heureusement il ne pleuvait pas), un saut comme on aimerait en voir plus souvent (espérons que cela donne des idées aux autres organisateurs, même si on sait le travail que cela représente) et une petite spéciale bien tracée dont le seul défaut sera qu'elle eut été trop courte et qu'on en aurait bien repris une tranche.

Arrivée ensuite au CH1, après avoir eu à franchir une grosse pierre sur laquelle certains auront laissé du pneu et quelques forces, avant de repartir pour la seconde partie de la 1ère boucle dans laquelle il n'y aura eu que de la liaison et quelques zones de franchissement, dont une très sympa que je n'aurai pas l'occasion de prendre au premier tour tant il y avait de pilotes en vrac, que l'organisation essayait tant bien que mal de ressortir à l'aide de cordes et de crochets. ce premier tour se bouclera sans difficultés, mais avec pas mal de poussière, un peu à l'image du TREPORT l'année dernière.

Au second tour on prend les mêmes et on recommence, avec toujours 2 glissades dans la 1ère spéciales et un point mort. Un temps dans la seconde spéciale plutôt pas trop mal et cela malgré un gros travers 2 virages avant d'arriver qui aurait pu mal se terminer m'aura crisper dans le dernier virage par peur de commettre une autre erreur.

Merci à Eric (likeafriandise) pour ses très belles photos, que l'on ne pourra pas compléter de par l'absence remarquée de Pascal, mieux connu sous le pseudo del "K-LOOK", dont les montages font frémir les plus viriles d'entre nous   https://lh6.googleusercontent.​com/-5tk9rKAGlxs/Tf0tZxy10SI/A​AAAAAABRiU/oDP0WNRD1ls/s800/ma​jorette%20 

Et merci au club de MERU pour nous avoir offert un nouvel enduro en souhaitant qu'il y en ai d'autres avec des spéciales telles que la seconde ;)))

Cette année le club de Gacé avait revu toutes ses spéciales par rapport à l'année passée. Toutes 2 comportaient des portions d'herbe verte au premier tour qui nous aurons causé qqs frayeurs, rendues assez glissantes par la pluie de la nuit précédente.

Malgré tout, le ciel sera resté clément et les spéciales auront bien séché lors de notre passage au second tour, ce qui aura permis à bon nombre d'entre nous, de prendre beaucoup de plaisir et un peu plus de vitesse.

Départ : 

 

SP2 au 1er tour : c'est celle qui m'a couté le plus cher car j'y ai fait 2 grosses erreurs

SP1 2nd tour :

SP2 2nd tour :

Merci au MC LA GACEENNE et à tous ceux qui auront participé à l'organisation de ce très bel enduro. Les spéciales auront été appréciées par de nombreux pilotes et la diversité des difficultés rencontrées n'y est certainement pas étrangère. Il y avait de la prairie , des sauts, des bois, des montées, des descentes, bref tout y était ;)

Seul bémol, la remise des coupes qui a été trop ... vraiment trop longue rrrrrrrrrrrrrrhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!

La météo nous aura annoncé tous les temps possibles et imaginables tout au long de la semaine, pour nous laisser craindre le pire la veille du week end. Une chance pour nous il n'en sera rien, car tous ceux qui ont fait l'enduro de Pierrefite l'année passée en garde un souvenir ému et le cul pelé pour ne pas dire à vif, par les heures de frottementsur la selle humide ;)

Bref comme à son habitude, à l'enduro de Pierrefite on y enfile pas des perles et même s'il ne s'appelle plus "la course infernale", ça n'en reste pas moins une course à part dans le championnat de Normandie de par la technicité de son parcours, le niveau de difficulté et la variété du tracé. Les paysages y sont magnifiques et les portions de routes rares, au point qu'elle viennent même à manquer pour permettre de souffler ;)

Plus de la moitié du parcours est constituée de single tracks où s'enchaînent montées/ descentes, passages en dévers, franchissement de marches tantot faites de racines, d'arbres ou de pierres, passages d'ornières inondées ou pas, mais dans les 2 cas toujours profondes. Profondes au point qu'en entrant dans chacune d'elles, on se demande toujours si l'on va en ressortir. Alors lorsque vous avez la chance de rattraper un concurrent dans ces portions piègeuses, surtout vous ne le passez  pas et vous attendez gentimentderrière pour voir si le pilote en ressort seul de l'ornière ou accompagné de sa moto, avant de vous y engager à votre tour. Les 2 premières heures servent donc à éprouver le pilote et ça à Pierrefite ils savent faire, ils ont derrière eux plusieurs années de pratique dans cette discipline. Au milieu de ce dédale de difficultés, la spéciale 1 et à la conclusion le CH1 qui se trouvait au même endroit que l'année dernière.

Spéciale 1 1er tour :

Le Moto club Bellemois nous a, comme l'année passée, concocté une endurance alliant belle spéciale et partie en sous bois agrémentée de quelques difficultés dont un saut de fosset qui au fil des passages est devenu de plus en plus compliqué la faute à un l'appel qui s'est passablement défoncé. Cela aura valu quelques chutes à un certains nombre de coureur car certaines trajectoires de front avec d'autres pilotes nécessitaient un léger cabrage de la moto pour être prises sans tomber.

Le binome avec Tony aura été reformé pour l'occasion et nous avions entre autre comme objectif de battre le binome de Maxime, le frère de Tony, et le binome de Béber et Mathieu. Mon aptitude à partir très vite dans le paquet fera que j'ai été désigné pour prendre le départ tandis que les qualités de finisseur de Tony devraient nous permettre de faire la différence sur la fin de course. Tony à court de compétition et moi revenant de blessure notre objectif était de rentrer dans les 20, même si au fond de moi j'avais comme un doute sur ma capacité à tenir 5h le rythme d'une endurance !?

Bref, tour de reco tout se passe comme sur des roulettes j'ai les mains qui chauffent et c'est normal à froid crispe un peu les muscles. Le rythme semble bon, je me dis que mes sensations sont bonnes ce qui me rassure sur le fait que je ne vais peut être pas saboter les espoirs que Tony fonde dans notre binome.

Enfin le départ arrive, je préviens Tony que je risque de ne faire que 3 tours car la dépense physique dans un départ est importante tant la vigilance requise est forte pour chercher les bonnes traces dans la meute, anticiper les changements de directions incessant des autres pilotes et se faufiler entre eux.

Le coup de fusil retenti et j'arrive dans les 1ers à ma moto, elle ne démarre pas du 1er coup et lorsqu'elle sébroue, je passe la 2nde et traverse toute la piste pour aller chercher l'extérieur, seulement voilà le coéquipier de Mathieu arrive lancé au même moment et je manque de me mettre une boite à peine sorti de grille. La suite se déroule bien, les chutes s'enchainent pour les coureurs mais à chaque fois je passe au travers voir même elles me permettent de gagner des places. Les projections vont obstruer la caméra ce qui m'obligera à faire une grosse coupe dans le film dsl pour les amoureux de la baston en paquet (mais pas facile de nettoyer la cam dans ces conditions). A la fin du 1er tour et après de nombreux dépassements nous sommes passés de la 88ème place aux alentours de la 20-25ème. Devant le stand je vais devoir m'arrêter car Tony et Maxime crient en me faisant des signes d'encouragement ... ah non Tony tient un truc bizarre dans la main !? Mince je suis parti sans le transpondeur (appareil qui sert à nous pointer). Ce dernier était resté sur la moto de Tony à l'issue du tour de chauffe, heureusement pour nous le tour n'était pas encore bouclé donc le pointage pourra s'effectuer normalement. Cet arrêt nous fera perdre qqs places qui seront très vite rattrappées et après 5 tours je vais passer le relais à Tony aux alentours de la 20ème place. Au bouut d'1 heure de course nous serons 18ème.

Comme toujours l'enduro de brionne aura marqué tout le monde par ses 2 belles spéciales, l'une pimentée par ses sauts accéssibles à tous et l'autre par ses passages en sous bois et sa grande lignesdroite où les gros moteurs auront eu le loisir de s'exprimer avant d'aborder cette seconde partie ornée de difficultés très variées et pus technique.

A l'inverse, les parties de liaisons caillouteuses, dans les lits de rivières asséchées, n'auront pas remporté grands suffrages auprès des différents coureurs rencontrés. Et cela même si le 2nd tour s'est avéré moins usant en raison des multiples passages qui auront fait une trace dans cet étalage de cailloux.

Après quelques kilomètres de liaison nous voilà au 1er CH où nous arrivons avec qqs minutes d'avance. Tout de suite après, les hostilités commencent avec la 1ere spéciale, mélange de zones avec une herbe très grasse, rendue encore plus glissantes avec l'humidité de la veille et de zones très ludiques où l'on peut s'envoyer qqs sauts accéssibles que chacun pourra choisir d'aborder à vitesse plus ou moins rapide en fonction de son niveau.

Les 1ers virages s'abordent avec précaution car en plus d'être glissants ils se font dans un devers important. S'en suit un appel sympa qui nous propulse dans une descente ponctuée elle même par un grand virage, ce qui oblige à pondérer sa vitesse à l'appel de ce dernier. Qqs virages plus tard et à cause d'un manque de concentration évident, je vais me coucher avec ma moto sans qu'à aucun moment je n'essaie de la rattraper alors que je la sens partir. Malgré le plaisir éprouvé sur les zones rapides ponctuées de sauts, je ne parviendrai pas à trouver le bon rythme et à prendre les risques nécessaires pour obtenir un temps acceptable. Sorti 28ème de la spéciale, je n'aurai, après que tous les pilotes soient passés, que le 74ème temps, ce qui sera mon plus mauvais temps de la journée. Force est de constater que contrairement aux endurances ou autres courses sur circuit, en enduro, je n'arrive pas me mettre dans le rythme de la course sur les 1ères spéciales et je perds en général bcp de places sur le 1er tour. La faute certainement à la liaison qui me plonge dans un rythme tranquille et un type de pilotage diamétralement opposé à celui de la spéciale pour moi. Heureusement, ce défaut semble s'estomper au fil des enduros, puisque cette fois ci je n'ai râté que la 1ère spéciale, alors qu'à Gacé j'étais tombé dans les 2 premières. Et ce n'est qu'au second tour que les bonnes sensations étaient arrivées.

Après cela nous voilà donc reparti pour un tour, Guillaume et Charles écoperont d'une minute de pénalité pour avoir pointé en retard alors qu'ils étaient devant le CH à attendre en mangeant du chocolat. J'ai le droit de me moquer, j'ai fait la même à l'enduro de PIERREFITE !

Pour le second tour la spéciale 2 se déroulera à l'inverse de mon 1er passage. En effet dans la 1ère partie, je vais voir Mickael revenir sur moi comme un boulet de canon, incapable de remettre du gaz, alors que je suis presque à l'arrêt. J'ai l'impression à ce moment de rouler comme un gamin, n'arrivant pas à inscrire ma moto dans les virages, ne me sentant pas suffisament en confiance pour accélerer en courbe. un peu comme dans ces rêves où vous voulez échapper à quelqu'un et que vous voulez courir sans pour autant arriver à avancer comme retenu par on ne sait quoi, tout le monde peut courir sauf vous. Et je vois invariablement Mickael se rapprocher un peu plus à chaque virage j'entends son moteur derrière moi, puis je commence à le voir me déborder. Je choisi dès lors de ne pas le géner et de prendre la trajectoire intérieur sans pour autant relacher mon effort au contraire. Sa présence va réussir à me debloquer et je vais reussir à en remettre un peu pour le contenir jusqu'à l'arrivée dans la forêt, où à l'inverse du matin je vais aborder toutes le difficultés en gardant une bonne vitesse reprenant même du temps à Mickael que je vais redistancer dans cette portion. A l'arrivée je suis à env 6 secondes du 1er temps et cela malgré un passage sur l'herbe desastreux. Mickael pointera à la seconde place à 5 secondes et quelques dixièmes devant moi. Ce qui fera pour moi un 14ème temps une fois tout le ponde passé et le 11ème temps pour Mickael.Merci la forêt ;)

N'ayant pas encore tous les résultats, je ne donne que le mien et celui de Mickael, grace à la photo que Pascal aura pris à l'annonce des résultats en fin de journée.

Merci encore à Pascal pour ses magnifiques photos, mélange savamment dosé de pilotes en spéciales et de clichés de cette nature qui nous entoure sur chacun de ces enduros. Preuves s'il en est, cette abeille, que notre sport n'empêche pas de poursuivre son dessein.

Merci aussi au site likeafriandise pour ses photos

Pour les photos des coureurs du RMC que j'ai réussi à identifier, pour les autres n'hésitez pas à m'nvoyer les liens je les ajouterai dans l'album.

Merci à tous d'être passés et à bientot dans les chemins

Ulrich