Ca y est les vidéos sont désormais en HD:
Cela faisait 12 ans que le MC la Gacéene n'avait pas
organisé de compétitions d'enduro et ce week end Le président BOIS ainsi que toute son équipe ont repris du service. Félicitation à eux et souhaitons qu'ils nous concoctent d'autres évènements
dans les mois ou les années à venir. Notre dicipline, on le sait, subit les attaques incessantes de ces pseudo écologistes, on imagine donc aisément la difficulté que peut représenter
l'organisation et la mise en place d'une épreuve de "sport motorisé vert" comme la notre. Encore une fois bravo donc à ceux qui ouvrent de nouvelles voies alors qu'il est déjà si
difficile de maintenir celles existantes.
Donc samedi arrivée 16h45 à Gacé et surprise le parcage des motos se fait sur la place centrale du village, ce qui ne manquera pas d'animer ce dernier tout au long
de l'après midi. Et là très vite je me rends compte que pour se garer c'est le bordel, tout le monde est en vrac, se mettant là où il peut. La queue de moto attendant le contrôle technique est
interminable et pourtant les 1ers mots que j'entends des copains croisés ça et là dans la queue des motos, vrai foutoir organisé, sont : "vas vite chercher
ton transpondeur c'est la le bordel". Ils n'auront pas menti il me faudra une heure pour aller m'enregistrer et récupérer mon transpondeur.
L'opération terminée direction la voiture pour récupérer la moto, le pare-pierre et le casque. Direction ensuite les vérifications. Rouler avec une partie de
l'équipement sur la moto relève de l'exploit. En effet le pare-pierre est des plus encombrant et rend la conduite du véhicule difficile. L'exercice de style consiste à le tenir la bête, tout en
gardant ses 2 mains libres (indispensable pour tenir le guidon et accéder aux leviers d'embrayage et de frein). Ma technique l'accrocher au guidon en priant pour qu'une des manches ne passe
pas dans les rayons de la roue avant, sans quoi je vous laisse imaginer la figure. D'autres trouveront le moyen d'enfiler l'élément par dessus leur blouson ou pull, ce qui pour vous donner un
ordre d'idée, reviendrait à mettre son maillot "damart" par dessus sa doudoune. A mettre c'est chiant, mais à retirer ... il doit falloir être plusieurs comme à l'époque des SLIM de nos
parents.
Bref arrivé au contrôle en compagnie d'Eddy (dit "le fast"), il nous faudra bien une heure avant d'arriver au fameux check point où le challenge principal réside à
passer en dessous de la barre des 111 décibels, moto au rupteur. Quel est le c... qui a décrété que les décibels devaient être pris moto au rupteur ?! Va bien arriver un jour, où l'un d'entre
nous va voir son moteur froid rester sur le trottoir ...
Vers 18h30 démarrage des reco avec Guillaume, JéromeT, Aryan, Olivier et Emma (la femme de Jérome, 5 années de reco dans les pattes à suivre son motard de boy friend
elle a l'oeil croyez moi!!). La 1ère spéciale est très belle, assez courte et s'annonce glissante sur les 1ère heures de la journée du lendemain.
La seconde spéciale située à Mardilly, s'annonce plus longue et surtout plus piégeuse dans sa dernière partie située dans un champ très pentue où doivent pètre des
bovins habituellement, puisque celui ci est marqué par leurs sabots et ressemble à une escalier géant. L'herbe qui s'y trouve ressemble à de l'herbe à chameaux faisant de grosse mottes,
véritables catapultes pour nos 2 roues et dont il faudra se méfier.
Bref dimanche matin, après une bonne nuit de sommeil, le RDV était donné avec l'ensemble de l'équipe à 8h30 au camping de Gacé, réservé pour l'occasion par le MC la
Gacéene. On ira tous ensemble ou presque s'enfiler un café et les croissants achetés par Olivier. Heureusement qu'il y avait les croissants pour rattraper le goût infâme du café qui nous aura été
servi, merci Olivier.
9h40, l'heure du départ pour Olivier, Jérome et moi. Guillaume est parti dans la minute d'avant, Aryan et "fast Eddy" dans la minute d'après.
La 1ère liaison sans être dure techniquement s'avérera sympa et surtout bien moins poussiéreuse que celle du TREPORT où cette première liaison avait semblé bien
longue et bien pénible à tout le monde, tant au niveau de la poussière qu'au niveau des cailloux.
Là, alterneront petits chemins, portions routières et passages en sous bois avec des petits enchaînements de bosses qui nous ravirons Jérome, Eddy et moi.
Arrivé à la 1ère spéciale, mes craintes de la veille étaient fondées, cette petite herbe grasse viendra dès le 3ème virage réfreiner mes hardeurs avec cette glissade
qui m'obligera à faire demi tour, une fois ma moto relevée, pour me remettre dans le sens de la marche. Le temps de se remobiliser, les 2 virages suivant seront une succession d'erreurs, un coup
trop large, un coup en vrac et les réaccélérations seront du même ordre, la roue arrière du 450, ayant la fâcheuse tendance à vouloir doubler l'avant. Malheureusement nos motos n'étant pas encore
équiper de la marche arrière il faudra pourtant que je m'y habitue, la roue arrière reste derrière et la roue avant reste devant. Il en sera ainsi jusqu'à la fin de la spéciale non sans mal ... A
l'arrivée me voilà déjà environ 24ème (de mémoire) avec un 3'31", alors qu'une cinquantaine de coureurs seulement sont passés et qu'il en reste environ 100-150 derrière. Jérome terminera avec 7s
de moins à 3'24" et c'est Eddy qui tient la tête de la compétition avec un 3'15".


Nous voilà repartis, de routes en chemins, de chemin en sentiers, se présente alors la seconde spéciale tant redoutée.
Départ en boulet canon, les premiers virages sont négociés à vitesse raisonnable sans que ce soit là encore dans le rythme que j'aurais souhaité, petit coucou à mon
photographe préféré "Pascal K-look" que j'appellerai "Alain" pour l'occasion, je ne sais trop pour quelle raison(désolé Pascal!!!). Puis après avoir négocié la quatrième montée du parcours, je
vais décider d'appliquer ce que j'avais dit Jérome lors des reconnaissances, c'est à dire sauter les 2 marches du haut, à chacun de ses 2 sauts m'étant déporté de plus en plus à droite, il me
faudra corriger ma direction pour suivre la bonne trace et prendre exagérément à gauche. jusqu'au moment où cet abruti d'arbre décide de traverser devant moi et m'arracher l'épaule au passage.
Après avoir perçu une épaule neuve et redémarré ma chignole, dans la descente suivante, encore groggi par l'impacte sans doute, je vais aller m'emboîter dans son cousin posté à peine 10m plus
loin. Dans ces grands moments de solitude, on se demande à quel moment on va récupérer son cerveau et se remettre à appliquer les règles élémentaires de pilotage, à savoir se pencher du coté où
l'on veut aller et pas l'inverse.
Le reste de la spéciale se passera sans trop d'encombres, si ce n'est dans l'avant dernier virage où fast Eddy revenue à mon cul va oublier de freiner et tel le
crosseux ce base qu'il est, essayer de me "mettre la roue avant dans les cales pieds" comme dit Samuel (technique d'intimidation des crosseux pour dire à celui qui est devant qu'il vaudrait mieux
qu'il se pousse). Seulement là, après 2 faces à faces perdus contre 2 gaillards centenaires, les statistiques m'étaient favorables et c'est Eddy qui va aller au tapis, sa moto tombant en plus du
mauvais coté, guidon dans la pente. Il perdra dans sa manoeuvre "involontaire" de précieuses secondes, espérons que cela n'impacte pas trop son résultat.


Le second tour ne sera pas du même cru, puisque je ressortirai de la 1ère spéciale non sans avoir fait d'erreurs, mais tout du moins sans être tombé avec un 3'15" et
le 14ème temps, Jérome le 17ème et "fast Eddy" .. le 1er comme d'hab. Là encore seulement 25% des coureurs étaient passés, nos places ne sont donc pas définitives, loin de là.
La seconde ne sera pas trop mal puisque malgré encore beaucoup de fautes dans certains virages, je vais sortir 5ème, Jérome 6éme et "Fast Eddy" ... encore
1er.
Voici qqs vidéos des liaisons derrière Jérome T :
Le lien pour l'album enduro Gacé : http://ulrich-off-road.over-blog.com/album-1634618.html
et pour celui, plus complet, de Pascal : http://picasaweb.google.com/kloof61/EndurOGace#